[Concours Juillet]

Dans la classe, tout le monde parlait ou jouait aux cartes, tandis que lui, assis dans son coin, lisait tranquillement un livre. Malgré son air concentré, et ses yeux défilant devant les lignes, aucuns mots écrits sur la page ne parvenait à son cerveau, occupé à tout autre chose : essayait de maintenir l’illusion.
Dernier jour de classe, dernière heure de l’année qui fut plus que laborieuse : il n’était pas très apprécié, et le rendait bien aux autres élèves. Il devrait être content de quitter cette classe, ce collège. De plus, d’habitude, il était toujours content d’être en vacances, il fallait donc qu’il soit normal, comme si il ne regrettait rien, pour ne pas être encore plus suspect qu’à l’habitude.
La sonnerie retentit enfin, et dans un bond, il se leva, enfonçant son livre dans son sac et le referma. Après un bref sourire et un geste de la main vers son professeur, qui le lui rendit, n’essayant pas de se faire entendre dans la cohue, il sortit le premier de la classe.
Dans le couloir, d’autres portes s’ouvrirent, des élèves hurlèrent leur joie, en courant dans les couloirs, vers la sortie. Lui, il s’écarta de leur chemin, souriant, poussant un faible crie, pour être comme les autres.
Emporté dans la précipitation générale, il fut hors de l’établissement en un temps record, et put voir tout les élèves sortirent, tous plus joyeux les uns que les autres. Certains disaient au revoir à leurs amis, dans un geste, dans une bise, mais ils semblaient heureux, tout de même, ne réalisant peut-être pas encore les deux mois qui venaient.
Lui, n’avait aucun mal avec les deux mois qui venaient. Pourquoi en aurait-il ? Il a toujours sur s’amuser seul. Il ne s’est jamais ennuyé pendant les vacances. Aucun problème, donc.
Soudain, une silhouette s’arrêta devant lui.
-Coucou, dit la jeune fille. On se met à côté dans le bus ?
C’était son amie la plus proche, et il devait faire illusion, pour l’instant, il lui raconterait plus tard.
-Ouais, bien sûr, comme d’hab, dit-il.
Ses mots sonnaient faux à ses oreilles, et il réprima un rictus.
-Tu ne viens pas ? demanda la fille, voyant qu’il ne la suivait pas.
-Oh, oui, deux secondes, je regarde un peu les gens sortir, je trouve ça drôle.
-Bon, OK.
Elle voyait bien qu’il n’était pas franchement dans son état normal, mais elle décida de lui en parler plus tard.
Lui tourna la tête, et le vit, et ne put tourner la tête une nouvelle fois. Comme d’habitude. Il savait qu’il ne devrait pas le regarder si fixement, faire attention à ses amis, qu’il ne voyait même pas, mais qui eux le voyaient, mais il n’écoutait pas sa raison.
Comme d’habitude.
Il semblait heureux, lui. Il se dirigeait d’un pas assuré, entouré de ses amis cités ci-dessus, riant et souriant. Lui était heureux de partir. Très heureux. Peut-être que la raison qui gâchait un peu le départ de l’un était une petite partie en raison du bonheur que produisait ce départ à l’autre.
Cette seule pensée, terriblement réaliste, fit mouche dans le cœur de l’adolescent.
« Est-ce que je lui dis ? Comment ? »
La réponse, c’était qu’il devait déjà être au courant. Il faut dire, le regard qu’il sentait sur lui en ce moment en disait long, pour tout le monde.
Déjà, il s’apprêtait à dépasser son ex-camarade de classe, qui le regardant, était en proie à un terrible combat intérieur.
« Qu’est-ce que je fois faire ? Un signe ? Une parole ? Qu’essayer de lui faire comprendre ? A quel point je suis content de l’avoir connu ? Comment lui dire ? Comment ne pas me dévoiler ? »
Gêné par son regard, le sujet de ces pensées tourna la tête vers lui, et lui fit un petit signe de la main, qui lui fut rendu, un peu saccadé. Le pauvre garçon était pris au dépourvu, ne savait que faire, et il voyait ce visage parfait se tourner, et commencer à partir, reprenant directement la discussion avec ses amis.
Lui ne bougea pas, suivant ostensiblement l’autre corps, les tripes en marmelade. Oui, ils se retrouvaient au lycée, dans deux mois, mais que seraient alors ses sentiments ? Les mêmes qu’aujourd’hui ? Et pour lui ? Qu’en sera-t-il ? Seront-ils encore plus distants qu’en cet instant ?
-Hep !
La voix s’était élevée, claire et rapide, du bus qui attendait le jeune garçon, qui s’y précipita, sans plus réfléchir. Derrière son amie, il alla s’asseoir, tout en, regardant le dos de l’autre type, prêt à tourner le coin de la rue.
-Ca va ? lui demanda son amie.
-Oui, je suis content d’être en vacances !
Alors, Il tourna la tête, et Il le regarda dans les yeux, qui, malgré son sourire, exprimait tout ce qu’il pensait en cet instant.
« Non, je ne suis pas content d’être en vacances.
Oui, c’est toi que je regarde depuis tout à l’heure.
Oui, je suis triste à en pleurer. »
Et même ce qu’il n’avait pas envie qu’on lise, ce qu’il avait au plus profond de lui ressortit, et même si son interlocuteur, à l’autre bout de la rue, connaissait sûrement l’information, que ça lui faisait mal, ce regard fut une confirmation sans autre jeu de cache-cache.
« Je t’aime ».
L’autre tourna les talons, sûrement soulagé et heureux d’en échapper enfin, et tourna au coin de la rue.

L’air était doux et le soleil brillait en ces jours de Juin. Sur le campus universitaire, les gens allaient et venaient comme des fourmis affairées à leurs diverses tâches. Parmi elles, une jeune fille scrutait l’horizon à la recherche de ses amis. C’était leur dernier jour ensemble, leur dernier jour en tant que « Classiques et Orientales ». Car l’an prochain, les uns seraient en BA2, les autres choisiraient un autre BA1. Peut-être même que certains arrêteront leurs études pour aller travailler, on ne savait pas à quoi s’attendre dans la vie. En premier lieu, son regard fut captivé par la silhouette de David qui se dessinait au loin. Son allure était celle d’un anglais élégant, dont le flegme légendaire était bel et bien présent. Son petit accent chantant lui caressa les oreilles.
-‘ Salut Julie !’
-‘ Coucou.’ Dit-elle, enthousiaste.
-‘ Alors, tu vas passer l’examen de phonétique ?’ demanda-t-il tout sourire.
Elle savait qu’elle n’irait pas à cet examen, elle voulait simplement les revoir tous avant de disparaître dans la foule.
-‘ Non, je pense pas. Je comptais aller me renseigner pour les cours de méthodologie cet été, au secrétariat’.
-‘ Oh okay. Oui, et puis de toute façon tu changes d’orientation l’an prochain...’
-‘ Oui, je vais en Langues et Littératures Modernes, en option Russe-Anglais.’
A cet instant, ils virent une silhouette longiligne se dresser devant eux. Fine et grande, avec ses lunettes rondes et ses cheveux bruns tombant sur ses épaules, Charlène venait de faire son apparition.
Après s’être faits la bise, ils se dirigèrent vers le local d’examen en marchant à leur aise.
Elle ne s’inquiétait pas pour eux, elle savait bien qu’ils avaient réussi leur année avec brio. Mais elle savait donc qu’elle ne les reverrait pas l’an prochain, sauf peut-être, si le hasard voulait bien les réunir parmi les 20.000 élèves du campus. Ses amis avaient été importants pour elle tout au long de cette année difficile, et elle espérait de tout cœur en rencontrer de pareils.
-‘ Je me suis dit qu’on pourrait peut-être aller boire un verre après l’examen ? C’est moi qui offre.’
-‘ Ah c’est gentil mais je dois aller aider ma mère à déménager ses cartons.’ Dit Charlène.
-‘ Et toi David ?’
-‘ J’ai aussi déjà quelque chose de prévu, hélas...’
Sa mine se renfrogna. A chaque invitation, ils déclinaient poliment.
Une fois arrivés devant le local, elle leur souhaita bonne chance et se rendit au secrétariat.
Après avoir pris ses renseignements, elle n’arrivait pas à se décider à partir. Trop de choses la retenaient sur le campus. Les bâtiments anciens qui lui donnaient ce cachet historique qu’elle aimait tant. Elle se rendit au foyer et rencontra Johanna, la patronne du Yoyo où elle allait boire ses cafés.
-‘ Hey salut !’ dit-elle.
-‘ Salut Julie, alors ? Enfin les vacances !’
-‘ Oui ça y est mais je ne suis pas si excitée que ça...’
Johanna leva un sourcil perplexe.
-‘ Ah bon, eh bien moi j’aimerais bien arrêter de bosser ! Je n’engage pas l’été mais n’hésite pas si tu veux venir travailler l’an prochain’ lui lança-t-elle avec un clin d’œil.
-‘ J’y penserai !’

Elle continua à longer l’allée du foyer et arriva à l’espace jeunes.
-‘ Bonjour, un Latte moyen et un muffin myrtilles, s’il te plait.’ Dit-elle à Raphaël.
-‘ Voilà ma petite demoiselle’ lui répondit-il avec un clin d’œil. ‘ A l’an prochain !’
Une fois son café arrangé à sa guise, elle se demanda où elle pouvait bien aller.
Au PUB ? Elle n’avait plus assez d’argent sur sa carte bancaire pour acheter des livres.
Au Cercle Antique ? Elle se disait que d’autres personnes devaient y travailler.
Alors elle tourna sur l’avenue et se dirigea vers le Square G. C’était une petite place en plein air, autour des bâtiments U, avec quelques bancs. La plupart des élèves s’asseyaient dans l’herbe fraîchement coupée, ce qui donnait un cachet romantique à l’endroit. On y jouait aux échecs, aux cartes ou on y discutait tout simplement. Elle fut surprise d’y trouver 3 de ses amis y discuter.
-‘ Salut ! Vous êtes pas en examen ?’
-‘ On a pas été en phono...’ dit Nicolas.
Elle sourit en se rassurant de ne pas être la seule.
-‘ On savait bien qu’on se planterait.’ Répondit Sophie.
Ca lui faisait du bien de les voir. Niels quant à lui, restait à son habitude, c'est-à-dire silencieux. Mais ce silence avait son charme et Julie le savait très bien, parfois il n’y avait pas besoin de mots.
Elle s’assit à leurs côtés, entre Nicolas et Sophie. Le jeune homme ôta ses lunettes géométriques quelques instants pour les remettre quelques secondes plus tard et cacher ainsi ses yeux gris qu’elle aimait tant. Il avait un brin d’herbe dans ses cheveux noirs, ce qui la fit rire. Sophie, l’ayant remarqué également, le lui enleva. D’un naturel timide, elle ne souriait pas beaucoup et ne parlait pas énormément non plus. Ses longs cheveux bruns flottaient au vent et ses yeux étaient la partie la plus expressive de son visage.
-‘ Alors, t’as décidé de ce que t’allais faire l’an prochain ?’ demanda Nicolas à Julie.
-‘ Hmhm.’ Lui dit-elle simplement en prenant une gorgée de café. Puis elle déposa son gobelet américain dans l’herbe.
-‘ Nico, il faut qu’on y aille. On a l’examen de grammaire !’ dit Sophie.
Les trois jeunes gens se firent la bise et Julie crut que Niels les suivrait logiquement, vu qu’il était dans leur section.
-‘ Tu viens pas Niels ?’ demanda Nicolas.
-‘ Non, j’ai examen de grammaire demain.’ Répondit-il.
Après s’être souhaité bonne chance et en espérant se revoir l’an prochain, la jeune fille vint se rasseoir à côté de son ami. Elle osait enfin le regarder dans les yeux et elle se disait qu’une occasion pareille ne se représenterait plus. Son cœur se serra à cette pensée, car ça lui faisait de la peine de perdre un ami comme lui. Pourtant elle savait que l’an prochain, leur route allait être séparée.
-‘ Alors, tu crois que ça ira ?’ lui demanda-t-elle.
-‘ Je pense. En tout cas, l’an prochain si je rate mon année, je change d’option.’
-‘ T’irais en quoi ?’
Il regarda le ciel, l’air pensif.
-‘ J’sais pas trop. Peut-être en Lettre Romanes.... Et toi, tu fais quoi finalement ?’
-‘ J’vais faire Langues Modernes, en Russe Anglais.’
Il sembla acquiescer. Elle avait toujours eu du mal à le cerner mais elle aimait ce charme qui émanait de lui. Il était mystérieux et discret, certains le trouvaient effacé même mais elle s’en fichait un peu. En fait, elle avait toujours eu un faible pour lui après avoir flashé sur Nicolas, en premier. Mais sachant qu’elle n’avait pas sa chance, elle l’avait vite oublié.
-‘ Tu pars en vacances ?’ demanda-t-il.
-‘ Non, je vais juste faire quelques excursions de temps en temps. Et toi ?’
-‘ Non, j’ai mes cousins qui viennent à la maison et puis je dois les garder. Mais comme j’ai un jardin, ça sera amusant’ répondit-il, les yeux rieurs, ce qui fit battre le cœur de la jeune fille encore plus fort.
Son sourire retomba quand elle se rappela que cette journée était la dernière qu’ils passeraient ensemble.
-‘ Ca va pas ?’
Elle leva un sourcil, essayant de savoir pourquoi il disait ça.
-‘ Il fait un temps superbe et tu souris plus. Quelque chose te tracasse ?’
-‘ Tu sais qu’après aujourd’hui, je vous reverrai plus toi et les Classiques ?’
Il savait bien de quoi elle parlait. Son cœur aussi s’était serré à cette idée de ne plus revoir ses amis. Car quand bien même ils réussiraient, lui n’en était pas sur. Et à l’université, on ne savait jamais vraiment qui on retrouverait au détour d’une allée.
-‘ Oui j’ai pensé à ça aussi.’ Il se disait que c’était une bête phrase, mais que dire en de pareils instants ?
Il se leva précipitamment et alors qu’elle allait le suivre, il lui prit la main. Elle s’arrêta de respirer quelques instants, le temps de se calmer. Sa paume était chaude contre la sienne. Elle crut que le temps s’était arrêté, comme s’ils étaient prisonniers d’une bulle temporelle. Il lui souria en coin et se retourna pour s’en aller.
Elle ne savait pas que penser et son enthousiasme se perdit.
-‘ Hey ! ‘ L’interpella-t-elle. ‘ Où tu vas comme ça ?’
-‘ J’ai encore quelques heures à perdre... je t’offre un café ?’ répondit-il en lui lançant un sourire radieux, avant de se retourner et d’entamer sa marche.
Il n’avait pas besoin de l’attendre, il savait qu’elle allait le rattraper. Le sourire revint sur le visage de la jeune fille qui se dit que finalement, cette journée n’était pas si mauvaise, après tout...

10 juin – 19h50
Dans ma chambre
Fall out Boy – Thnks fr th Mmrs

Chère Journal, tu es le seul à savoir que ça fait plusieurs semaines que j'attends ce jours avec impatience. Tu es le seul à savoir pourquoi. Malgré ça je vais le redire, parce que j'en ai envie. Je sais pas si ça me fait du bien. Mais je le répète quans même. Voilà depuis je dirais septembre-novembre dernier, c'est-à-dire a peu près à la rentrée des classes, que j'ai “des hauts et des bas” par rapport au gens de ma classe. Ce que je veux dire par la que, la plupart du temps je ne pouvais pas surpporter de les voir. Encore jusqu'à aujourd'hui. Certains jours j'en avait moins marre que d'autre, toujours un peu mais moins.
Toute l'année a supporter c'est chamailleries, c'est jeux de gamins. C'était comme ça au début de l'année, après ça c'est un peu calmé, j'espérait que ça reste aussi “calme” jusqu'a la fin de l'année. Mais non. C'est revenu a la fin, voir pire dans certains cours.
Aujourd'hui fut une de ces journées rares mais très agréable. Je me suis bien amusés. J'ai toujours aimée les premiers et dernier jours de l'année. Parce qu'il y a toujours une certaine ambiance. Au début une ambince de découverte des autres, et a la fin de l'année une ambiance décontracte.

Chère Journal, j'en ai marre de ces gamins qui composent ma classe. Evidemment comme partout il y a quelques exeptions. Mais à la fin on sait bien que l'on reverras pas autant ces “exeptions”, l'année prochaine. Tout simplement parce qu'on ne prends pas la même route, le même chemin. Evidemment on se croisera dans les couloirs de temps en temps, et on s'arrengeras pour se voir. Mais ce ne seras plus pareil. On aura de nouveaux amis, ou plutot de nouvelles connaissances.
J'ai longtemps attendu ce jours qui signifie l'arrêt des cours et le début des vacances, et, Chère Journal, ce jours est arrivé. Ce jours est demain. Demain on seras en vacances. A midi exactement après avoir fait le tour des parties anciennes de la ville.
Chère Journal je n'ai pas envie d'y aller. Ca me dit pas trop. Mais j'ai pas le choix il faut que j'y aille, pour récupérer “ses” affaires. Ca m'énerve de devoirs y aller juste pour ça, alors qu'elle pourrais venir les chercher elle-même. Mais bon je lui ai dit que je les prendrais, et puis comme ça je la reverrais pendant les vacances, enfin au début.

Chère Journal je te laisse. A demain.


11 juin – 14h07
Dans ma chambre
Coldplay – Viva la vida

Chère Journal, il se passe quelque chose de très étonnant. Je ne suis ni contente ni triste de quitter les gens qui composaient ma classe. Surment parce que je suis partie comme une voleuse. Sans dire au revoir à personnes, même pas à celles que j'apprécie . J'en avait pas envie. Tout ce que je voulait c'était rentrer chez moi et me dire que je suis en vacances.
Oui Chère Journal je suis une lache. De toute façon je ne vais pas leur manquer, et puis j'ai leur numéros de portable, et pour certains leur adresse msn. Donc ça va, Chère Journal, non ??
Même si je ne voulais pas y aller je me suis un peu amusée. Pas autant qu'hier mais quand même. De toute façon on peut pas tout avoir. Je pouvais pas m'amuser énormément si d'avance je ne voulais pas y aller.
En tout cas maintenant, quoi qu'on me dises, je suis en vacances ! Et j'en suis bien contente. Je vais enfin pouvoir faire des grasses mat'. Il faut juste que je trouve de quoi m'occuper pour quand je serais seule. J'ai déjà quelques petites idées.
Bon évidemment mes parents ne seront pas contents parce que je vais pas faire grand choses comme ranger ma chambre ...
Mais de toute façon je suis en VACANCES et ça j'en suis bien contente. Plus de cours, plus de devoirs, de profs et surtout plus de maths pendant deux mois. Non mais franchement Chère Journal c'est pas super ça ?? Bon évidemment comme à chaque vacances d'été je vais grossir et ça va m'énerver. Mais bon je vais essayer de faire attention.

Bon Chère Journal je te laisse. A plus tard, peut-être a demain je ne sais pas encore.